Début mars 2017, une dernière vision dévastatrice

Neuf ans jour  pour jour après que la tempête du 9 mars 2008 ait endommagé la digue de protection de la Grève Rose de Trégastel, le projet d’enrochement défendu par l’association Sites et patrimoine voit enfin le jour.

Dès 2014 Il aura fallut toute l’opiniâtreté de Madame le Sous-préfet de Lannion  Madame Yannou-Gillet pour venir à bout du mille-feuilles  administratif et trouver dans une loi napoléonienne un compromis entre l’Etat récalcitrant et les riverains démunis.

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Comme pour les moulins au XIXème siècle, un autre bâti patrimonial résume à lui seul l’évolution économique et sociale de Trégastel depuis 1860. Il s’agit des cabines de bain.

Trégastel 1895

Le bain de mer, véritable phénomène témoin de l’évolution de la société va transformer l’urbanisme local en quelques décennies avec l’arrivée des premiers estivants qu’on appelle alors baigneurs.

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Remise en état du lavoir de Kericourt par l’association Sites et patrimoine de Trégastel

Profitant du beau temps, quelques membres de l’association Sites et patrimoine de Trégastel ont entrepris le désenvasement du lavoir de Kericourt dans les Traouiero. Ce lavoir se situe au départ  d’un  parcours signalés de la vallée derrière le château d’eau. Moins connue que les autres, cette entrée permet un cheminement au sud de Tropéric sur un parcours en excellent état et moins fréquenté. Autorisé aux chevaux, il est aussi signalé  comme diverticule du parcours du petit dragon vert Scorfel.

Le principal travail annuel réside dans le curage de l’écoulement du lavoir vers la vallée et le Kerougant afin d’empêcher le ravinement du sentier par le débordement  incontrôlé du lavoir. Ce lavoir municipal fut utilisé jusqu’au début du XXème siècle par les habitants du quartier du Calvaire. Continuer la lecture →

Photos  Daniele Caron

Heureuse année 2017

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Année de la sauvegarde des Chaos  de TREGASTEL

Photos Danièle  Caron,  Hervine Le Doaré

  Connaitre ses granites du gris au rose pour préserver et transmettre

Il y a 100 ans se terminait la bataille de Verdun qui laissera 130 000 morts sur le terrain. La guerre de 14-18 fera en tout des millions de morts dont 35 Trégastellois. Certains tués en 1916 dans le secteur de Verdun.

Au lendemain de l’armistice de 1918, l’évêque de Verdun Monseigneur Ginisty, arpente le champ de bataille. Saisi par ce qu’il voit, il ne peut concevoir qu’on abandonne « à la désolation ce désert peuplé de morts, jonché de cadavres desséchés ». Avec le soutien du général Valantin commandant la place et de la princesse de Polignac, veuve de guerre, il décide de lancer l’édification d’un sanctuaire destiné à recueillir les ossements épars des soldats. De 1919 à 1932, des fonds sont récoltés pour la construction de l’Ossuaire. 122 villes françaises font preuve de générosité, mais aussi 18 villes étrangères.

La chapelle provisoire

En 1925, le Canada apporte sa généreuse contribution, les Etats-Unis sont sollicités en 1928. L’Ossuaire de Douaumont est donc un monument national et international. La première pierre est posée en 1920 par Philippe Pétain. En 1927, a lieu la cérémonie solennelle du transfert des premiers cercueils d’ossements depuis la chapelle provisoire jusqu’au monument en construction. Enfin, le 7 août 1932 voit l’achèvement de l’Ossuaire inauguré par le président de la République Albert Lebrun et Philippe Pétain.

L’ossuaire aujourd’hui avec ses 16412 tombes supplémentaires ajoutées à l’ossuaire en 1929.

Parmi les villes française qui ont apporté leur contribution Trégastel va se manifester d’une façon particulière.

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Comme tous les ans l’association Sites et patrimoine  a été présente au forum des associations de Trégastel le samedi 3 septembre de 14h à 18h au centre des congrès.

Les panneaux explicatifs présentés cette année ont  permis un recrutement record et une prise de conscience des Trégastellois du travail accompli par l’association pour préserver et entretenir les sites et le patrimoine local contre vents et marées de toute nature.

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