La fête d’IMBOLC

La fête d’Imbolc

Nous avons étudié récemment la fête celte de Samain du 1er novembre et constaté son importance à Trégastel revisitée par la Toussaint chrétienne.

Elle annonçait le début d’une nouvelle année, l’entrée dans les mois noirs de l’hiver (miz du et miz kerdu). Le jour commence par la nuit.

La deuxième grande fête chronologique celte s’appelle Imbolc. Elle symbolise le 1er février la fin des mois noirs et la sortie du plus dur de l’hiver. Si les humains ne perçoivent pas  encore le changement, la nature commence à s’éveiller disent les druides.

 O Ghel an Heu » – traduisez «  Que le blé germe  ». Quelque peu déformée, cette expression aujourd’hui désuète s’était déjà transformée au Moyen Âge en «  Au gui l’an neuf  ». Les Gaulois attribuaient donc à cette plante, outre ses vertus médicinales, des pouvoirs magiques. Le gui chassait les mauvais esprits, purifiait les âmes, neutralisait les poisons et assurait la fécondité des troupeaux. Le gui était aussi en pleine graine à cette époque contrairement aux autres plantes d’où sa magie.

On comprend que le nouvel an moderne perpétue encore cette tradition millénaire de la coupe du gui. Si l’année officielle commence aujourd’hui le 1er janvier , il  n’est pas surprenant que les Celtes plus prêts de la nature n’aient choisi le 1er février où les premiers bourgeons commencent à apparaître. Notre calendrier comporte d’ailleurs encore une autre étrangeté.  Septembre( 7ème) octobre (8ème), décembre (9ème) portent encore la marque des siècles où l’année commençait le 1er mars.

Les premières fleurs d’IMBOLC à Trégastel

Sans doute à Trégastel  cette fête faisait partie du calendrier officiel lorsque les Celtes osismes célébraient la fin de l’hiver autour de leur stèle funéraire dans les premiers siècles avant notre ère.

la stèle face à la mer au XXème siècle       

Transfert de la Stèle gauloise

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