Le granite vert des Traouiero
En ce jour de célébration du 11novembre 1918, il ne faudrait pas oublier, en plus des hommes, la contribution en granite faîte par Trégastel
S’il existe dans le monde toute sorte de granites, le granite vert des Traouiero est particulier. On pourrait être taxé de chauvinisme si le choix de l’Histoire ne lui avait pas donné une place privilégiée.
Il est en effet un monument européen qui a reçu tous les honneurs à la hauteur de la barbarie qui l’a engendré. Il s’agit de l’ossuaire de Douaumont.
Devant l’importance des dépouilles non identifiées, il fallait construire un monument à la hauteur du drame. Un monument aussi visible qu’ un phare, mais aussi solennel qu’une cathédrale.
A la place de statues de saints, seraient alignés 52 cénotaphes représentant les 52 secteurs militaires du champ de bataille de Verdun.
Historique nationale
Si l’histoire de la construction du bâtiment est connue, celle des cénotaphes l’est moins.
1920 : Symboliquement, les deux premières pierres du futur monument sont scellées par le fondateur Monseigneur Ginisty, le maréchal Pétain et l’escadrille Lafayette. Un concours d’architecture pour la construction du monument est lancé et remporté par Azéma, Edrei et Hardy.
1924-1932 : Alors que les premiers restes non identifiés recueillis sur le terrain reposent dans une chapelle provisoire, la construction du monument se poursuit avec l’argent récolté dans le monde par Monseigneur Ginisty, son équipe et le comité de l’Ossuaire
1927 : L’Ossuaire, toujours en construction, accueille sa première grande cérémonie devant près de 30.000 personnes. Les premiers corps inconnus sont rapatriés de la chapelle provisoire vers le monument définitif.
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