Trégastel possédait trois hôpitaux complémentaires pendant la première guerre mondiale et quelques maisons particulières d’accueil.
Plus de 500 blessés français, belges, italiens et russes ont ainsi pu être soignés de 1916 à 1919. L’air pur de la côte était particulièrement indiqué pour les gazés. Seuls trois d’entre eux n’ont pas survécu et demeurent aujourd’hui dans le carré militaire du cimetière. L’un des corps été rapatrié en Savoie après la guerre.
Les autres plaques avaient déjà été apposées au Castel Sainte Anne et à l’hôtel de la Mer et de la plage.
L’établissement Foucher de Careil inauguré en 1899, aujourd’hui Résidence Saint Vincent de Paul est doublement symbolique car il se trouve dans le quartier du Palacret, hospice créé par les moines de Bégard au XIVème siècle.
Le Souvenir français de Trégastel et l’association Sites et patrimoine chargées du devoir de mémoires remercient les résidents et le syndic de la résidence Saint-Vincent d’avoir autorisé ce rappel historique et en particulier la famille Le Bivic qui a fixé la plaque.