LE TOUR DE PLOUMANAC’H

Notre association de Trégastel est souvent encouragée par la municipalité de Perros-Guirec à faire valoir le patrimoine commun de la côte. Aussi il était logique que nous présentions Ploumanac’h sa petite soeur   voisine si proche d’elle pas sa géologie et son histoire.

 

Ce circuit s’inscrit entièrement dans Ploumanach en Perros-Guirec. Cette bourgade excentrée a souvent revendiqué son autonomie en s’associant parfois avec La Clarté. En effet, son particularisme à la fois historique, géographique, géologique et économique mérite un circuit privilégié sur un parcours sans doute le plus pittoresque et le plus étonnant  de la côte.

Peuplé dès le paléolithique comme le prouvent les silex taillés retrouvés, Poulmanach (le trou du Moine) fut un port florissant à l’époque des celtes Osismes installés à Vorgium (Carhaix) comme capitale. Sans doute, petite garnison romaine dans les premiers siècles de notre ère, elle gardera une importance défensive jusqu’à 1594 quand les troupes royales de Henri IV lui feront payer cher son choix imposé par les Ligueurs du Duc de Mercoeur. Dès lors son activité portuaire  ne sera plus recouvrée.

Sur le plan religieux, l’arrivée du moine gallois Guirec ou Gwevroch au VIème laissa une  empreinte locale au moins toponymique.

Cette beauté fragile fut protégée dès 1901 par le Syndicat artistique  des sites pittoresques de Ploumanach grâce à l‘initiative de Louis Gastine, Charles Le Goffic, Léon Durocher et Henri Grosperrin.

1 . Le Moulin à mer de Ploumanach

 Ce moulin à mer situé en Ploumanach appelé  Moulin rouge (milin ruz) à cause de ces tuiles ou moulin du petit Traouiéro  pourrait dater de 1476. En 1519 il est recensé comme  appartenir  à la famille des Lannion comme celui de Trégastel.  Il sera ensuite en déshérence pendant près d’un siècle. En 1831 un certain Perrot, futur maire de Perros, effectue la demande d’édifier sur le même emplacement, un moulin qui sera réalisé en 1839 pour moudre du grain jusqu’en 1898. En 1888  il est acheté et agrandi par le boulanger Pierre Geoffroy et recouvert de tuiles. Il sera vendu pour 7000F en 1896 à Bruno Abdank le propriétaire du château de Costaéres qu’il vient de construire  en 1893. Ingénieur de surcroît, celui-ci va transformer le moulin, en usine à glace en utilisant le procédé’’ Pictet’’ à anhydride sulfurique qui lui permettra d’atteindre 450kg de glace à l’heure pour la conservation du poisson. Il crée alors des viviers pour accueillir les pêches. Ce moulin possédait deux roues latérales à aubes dont l’une est encore visible aujourd’hui. Les deux moulins à mer avaient la caractéristique d’être à pignons ouverts (c’est à dire en bois sur les  côtés).

La rénovation faîte dans les années soixante a voulu une similitude entre les deux moulins  à mer du port et donc un toit d’ardoises.

Au bout de la chaussée le peintre Georges Sabbagh,  grand-père du réalisateur de télévision construira en 1933 cette maison qui existe toujours et appelée alors Djeser Ka Ra du  fait de ses origines égyptienne

2.L’hôtel Limbourg ou Belle-vue

                   Le vivier devant l’hôtel Belle-vue

Afin d’accueillir ses invités de façon plus confortable quel que soit le temps, Abakanovicz  (dit Abdank) fait construire cet hôtel dès la fin de la construction de son  château de Costaéres en 1896. Il en confie la direction à M. Limbourg qui deviendra par la suite le propriétaire à la mort d’Abdank. Il accueillera avec son épouse pendant des décennies toute l’intelligentsia des écrivains et des peintres comme Charles Le Goffic, Vicaire ou Maurice Denis.

3.Le port

Difficile d’imaginer Ploumanach sans ses quais et pourtant commencés au début du siècle dernier ils ne seront achevées que dans les années 80 (1980) au même rythme que les maisons, hôtels et villas  qui se construiront aux abords du port comme l’hôtel A la descente des voyageurs (Lageat) où Renan vient en pension vers 1890 ou l’Hôtel des Rochers créée  par le patron de pêche Padel en 1900 au dessus de ses viviers que l’on trouve le long du chemin.

                                La cale Padel

La notoriété du port de Ploumanach commence très tôt avec les Celtes (Osismes) vers le vème siècle avant notre ère.  Il est à noter que les cartes anciennes mentionnent  ‘’Poulmanach’’ jusqu’à celle de Hardy en 1630 où apparaît ‘’Penros’’. Avant de parler français on y parlait breton, anglais ou espagnol. D’ailleurs peu de chemins menaient à ce bout du monde et la population ne vivait que vers la mer et par la mer. Un trésor de  pièces Osismes trouvé en 1933 près de l’hôtel des Rochers corrobore l’idée de la présence des celtes avant J-C. Pendant la Renaissance, ce port associé à celui de Trégastel compte plus de 150 bateaux. Cette florissante activité maritime s’arrêtera brusquement en aout 1594 avec la destruction de Ploumanach par les troupes royales. Elle ne renaîtra plus tard modestement qu’en pêche côtière et récolte du goémon aux îles.

L’une des maisons près de l’hôtel des Rochers sera achetée avant sa mort par Thierry le Luron dont l’ancêtre avait fait  construire l’Hôtel du Phare dans l’intérieur du village en 1908.

Trésor osisme de Ploumanach

 

4.La maison  Provost ou Gaffric

Seule grande bâtisse sur le port pendant des siècles, elle était l’ermitage des moines Cordeliers de la stricte observance partant pour l’Ile aux moines de 1430 à 1483 quand ils furent autorisés à rejoindre Plouguiel. En face la cale de Pen ar crech qui existe toujours,  était le lieu d’embarquement.

La maison Provost avait aussi sans doute, comme l’indique son nom, une fonction de mairie ou maison communale car aucun autre lieu de Poulmanach  n’avait  cette taille d’accueil. Jusqu’au siècle dernier le chemin traversait son jardin pour arriver à la pointe, comme on le voit sur ce tableau de Clouard

 

                  A gauche la maison Gaffric par Clouard

5.La maison du Douanier Adelin

Construite au 19ème siècle cet édifice aujourd’hui capitainerie du port était la maison des douanes pendant des décennies. En effet dès 1791, des douaniers vont apparaitre sur les côtes pour lutter contre la contrebande, d’où la création des sentiers des douaniers bien utiles aujourd’hui. Cette maison sera plus tard louée l’été à des artistes Trégorrois dont le peintre Théophile Salaün qui l’appellera par dérision, face au château de Costaéres, Castel Bigorne. Ils seront d’ailleurs chassés par Abdank qui achètera également cette bâtisse en 1892 en même temps que le parc de la Bastille et l’îlot de Coastaérés.

Elle fut dès son origine couverte de tuiles, mode devenant en vigueur sur la côte pour remplacer le chaume à partir de tuiles anglaises du Somerset ou de Normandie transportées en ballast par les caboteurs commerçant avec les voisins. Cette mode est particulièrement visible sur les maisons de pêcheurs de Ploumanach et de Trégastel et reste inscrite dans les plans locaux d’urbanisme.

6. Le parc de la Bastille

Cet endroit tire son nom d’un site défensif de l’époque romaine mais la seule évocation historique détaillée de la Bastille se situe en 1594, date qui marque la fin des guerres de la Ligue. Cette reconquète de la Bretagne s’inscrit dans la volonté des troupes royales d’Henri IV commandées en Bretagne par le Maréchal D’Aumont de mettre fin à la dérive d’un conflit  lié, à ses origines aux guerres de religion, mais finalement récupéré pour leur propre compte par des chefs de bande comme Eder de la Fontenelle, la Magnanne et Lacroix réfugié à la Bastille. L’assaut est donné en août 1594 par le Sieur de Kermorvan accompagné de La Villeneune Crésolles et de Coattredrez. Vingt huit rebelles sont pendus en l’absence de leur chef qui se rendra plus tard. Le capitaine Lacroix ancien officier du Roi obtint finalement le pardon et la vie sauve malgré la gravité de ses méfaits dans le Trégor. Le Lieutenant de Larmor du manoir de Pont-Couennec à Perros sera chargé du démantèlement du fort qui servira à finir la tour carrée du clocher de la Clarté.

Or ce lieu n’a pas changé depuis cette époque, malgré l’avatar Abakanowiecz . En effet lorsqu’en 1892, Abdank décide de construire Costaeres, il fait du parc de la Bastille alors appelé Creach Jegou, sa base terrestre, et rachète à la pointe la maison du douanier Adelin (aujourd’hui  Abri des pêcheurs). Le jardin d’Eden des Ploumanachains sera alors clos petit à petit pour devenir un jardin exotique appelé la Forêt destinée à l’accueil avant embarquement vers le château  des hôtes d’Abdank. Cette appropriation a été à l’époque vivement combattue par Charles Le Goffic et  Henri Grosperrin premier président du syndicat d’initiative de Perros. Aussi après la guerre la petite-fille d’Abdank, Danuta Pstrokonska devenu Madame Poray acceptera de revendre à la municipalité le parc de la Bastille. Finalement cette protection durant cinquante ans poursuivie par les lois littorales actuelles nous laisse un site vierge où les traces des fortifications démantelées en 1594 sont encore visibles.

                L’entrée du port   vers 1900

7.Le grand chateau ou Kastell Bra

Sans doute sur un site défensif plus ancien, le capitaine Lacroix ligueur auprès  du duc de Mercoeur va en début d’année 1594 améliorer les abords du rocher de la bastille et en particulier le rocher de la Tortue où il installe un donjon en fendant la carapace à l’ouest pour extraire des blocs de granit  encore visibles aujourd’hui sur la plateforme supérieure que les plus sportifs pourront atteindre avec précaution. Ce donjon sera détruit lors de l’assaut du 15 août mais la base est encore visible sous le lierre et certaines  pierres récupérées dans la balustrade de la tour carrée de la chapelle de la Clarté. Par ailleurs L’ensemble du parc, pratiquement préservé par Abdank, sera protégé par des murs dont les vestiges sont aujourd’hui encore visibles en parapet à l’est de la plage et dans certaine propriétés privées.

En premier plan les restes de la courtine du château ; sur le rocher au sud les restes du donjon

  1. Le Château de Costaeres

 

           

                  Le château de Costaéres vers 1900

Bien que situé légalement en Trégastel à cause du ruisseau le Kerougant qui sépare les deux communes, c’est de la Bastille que le château est le plus photogénique. Construit sur une vieille pêcherie à poissons qui lui donne son nom, la vie de ce château s’inscrit dans la chronologie suivante :

1892 : début de la construction par Abakanowiecz dit Abdank

1895 : installation de sa fille Sofia et de sa préceptrice Clementine

1896 : arrivée de sa maîtresse Anna de Wolska et naufrage du ‘’Maurice’’(trois mat-barque) dont le bois permet de finir la décoration du château. L’ancre du bateau est toujours sur place au lieu du naufrage appelé Toul  Maurice.

1898-1899 : visite du futur prix Nobel Heinryk Sienkievicz qui y rédige la traduction française de ‘’quo-vadis’’

1900 : mort d’Abdank, Mme Wolska doit quitter le château . On retrouve Mme Wolska à Poul fich en Trégastel dans une maison qui existe toujours. Elle sera enterrée au bourg en 1929 .

Pendant les 4 années qu’il passe à Costaeres invite l’intelligentsia polonaise émigrée à paris dont Sienkievicz auteur de Quo vadis et futur prix Nobel de littérature en 1905, Mickiewicz, Gierymski, Wyczolkolski (la Pologne ne recouvrira sa pleine indépendance qu’en 1919).

A la mort d’Abdank, sa fille agée de 17 ans aura pour parrain tutélaire Sienkiewicz. Elle se marie à Stanislaw Pstrokonski  dont elle aura une fille Danuta.

Sofia habitera  le château en rajoutant une aile à partir de 1905. Il sera également loué pendant la saison aux acteurs et écrivains à la mode de l’époque comme Pierre Fresnay, Colette ou Pierre Benoit.

1940 : les Allemands occupent le château qu’ils  saccageront à leur départ en 1944.

1943 : Mort à Auswitch de Sofia

1947 :  Danuta devenu madame Poray vend le château à Madame Gonnon-Le Coroller qui remet le château en état.

1966 :Achat par M. Tournier directeur d’EMI. Léo Ferré y passe ses étés avant d’acheter l’île Du Guesclin près de Saint-Malo.

1982 : Achat par Dieter Kathmann suisse dans l’agro-alimentaire qui se tuera en avion.

1987 : Achat par l’acteur  allemand Dieter Hallenvorden.

après 1905

  1. Le Site Romain

En remontant de la plage vers la chapelle, le chaos granitique permettait une vigie et une défense naturelle qui ont toujours été exploitées par l’homme, des traces de foyers  dans le granit indiquent les emplacements de vie communautaire

Le chaos granitique entre la Bastille et la plage fut le fortin défensif initial des romains, alors que le rocher de la tortue à droite sera le donjon du capitaine Lacroix pendant les guerres de la Ligue. Le sanctuaire avec sa chapelle et son cimetière se situe comme souvent dans les éperons barrés à l’Est à l’abri des vents dominants comme au Yaudet et à Trégastel

10. La chapelle

Sans doute très ancien lieu de culte (romain ou breton vers le 6ème siècle, mais les bâtiments actuels remontent au 14ème avec des apports jusqu’en 1948). Elle était entourée d’un cimetière jusqu’au 19ème siècle. Une  croix pattée antérieure au 12ème siècle appelé croix de l’Anglais (Guirec ?) a été remplacée par un vieux calvaire enterré pendant la révolution avec Marie-madeleine au pied du christ. A l’intérieur on trouve outre la statue originelle de Saint-Guirec (14ème) et une peinture de Clouard  (arrivée de St-Guire

La statue originelle, aujourd’hui dans la chapelle

11. L’oratoire

Connu dés le 12ème siècle, il est fait de certains éléments extérieurs à Ploumanach : Stèle gauloise et piliers en grés de Penthièvre identiques à certaines parties de l’église St jacques de Perros. La statue en granit remplace à partir de 1905 la statue en bois d’origine( aujourd’hui dans la chapelle) avec une tête refaite car le nez, au fil des temps, avait été percé par toutes les filles à marier suivant la coutume. D’après la légende, Guirec ou Guévroch venant de Llanildut au pays de Galles  aurait débarqué sur cette anse, depuis le Léon où il séjourna d’abord auprès de Pol l’Aurélien. Il installa son ermitage à Perros-Guirec avant de repartir vers le Finistère où il  serait mort vers 547 à Landerneau. Son corps est enterré à Locquirec.

 

 12.La villa Eiffel

En 1902, Albert, le fils de Gustave Eiffel construit une maison sur la pointe sous le rocher dit le Chapeau de Napoléon. Un message de la BBC le 4 août 1944 : Le chapeau de Napoléon est-il toujours à Perros-Guirec  lancera l’insurrection bretonne.

                 La villa Eiffel et le chapeau de Napoléon

  1. Le parc botanique

Plus tard vers 1920, M.Lamboley, un botaniste construit une maison voisine dont les nombreuses espèces d’eucalyptus bordent encore le chemin des douaniers.

  1. La chapelle maçonnique

Cette chapelle construite vers 1905 par M. Regnard est en fait un hangar à bateau dont les gargouilles portent des signes maçonniques voulus par le propriétaire, qui va agrandir également la maison du Phare construite par M. Fortier-Maire en 1895 en ajoutant une tour.

 

La gargouille aux trois points maçonniques sur la langue

La maison du phare

  1. Le phare (Men ruz)

Construit en 1860 et reconstruit en 1948 après la destruction par les allemands en 1944, il possédait  au départ une maison de gardien attenante.

Pierre et Radégonde Menguy (1902-1940) seront ses gardiens les plus connus

La maison privée du phare  fut construite en 1905 par l’avocat Fortier-maire. En 1905 son nouveau propriétaire rajoutera la tour Sud et fera bâtir le garage – chapelle et le salon de thé .

La visite au phare était l’incontournable  promenade digestive des mariages ploumanachains souvent ouverte par l’accordéon du dernier meunier de Trégastel Toussaint Le Brozec

L’ancien phare détruit par les Allemands en 1944                   

  1. Les sept îles

Ploumanach est liée à l’Ile aux moines (Talvern) en tant que  lieu d’embarquement des moines cordeliers de la stricte observance de 1430 à 1483 quand le pape Sixte IV les  autorise à revenir sur terre  à Plouguiel où ils restent jusqu’à la révolution au couvent St François sous le nom de Récollets sauf l’un d’eux demeurant en ermite sur l’île de Talvern qui devient alors l’île du frère puis l’île du Saint  (Zantenez) sur les cartes de Louis XIV qui a pu donner ensuite l’étymologie de‘’ sept îles’’. Son phare fut achevé en 1854, mais dés 1835 un fanal signale l’île. Ces îles méritent à elles-seules une visite commentée

 

 

 

  1. Le canot de sauvetage

Les canots de sauvetage sont abrités à ce endroit depuis 1912 (le Commandant Gentil (1912-1932), le Williams Spiers (1932-1944),

l’ Aimée- Hilda (1949-1975), le Denoyel (1975-2002),  le Toutin (2002- ) La longue tradition du sauvetage en mer  se faisait déjà à la rame du port de Ploumanach  ou de Perros comme l’indiquent de nombreux sauvetages dramatiques et réussis.

 

                               Le Commandant Gentil

18.La batterie

Dés 1756, le capitaine de Lanascol réclame une batterie à Porzanlaeron  (port des pirates) contre les intrusions anglaises. En 1802,  pose de deux canons de 36 avec une vigie et une poudrière. Vendue en 1891 par la ville de Perros à deux parisiens (Tessier et Huancourt) comme terrains privés. La plateforme  fait désormais partie du Conservatoire du littoral.

 

 

Près de cet endroit existe une fontaine servant depuis des siècles à abreuver bateaux de passage et  troglodytes habitant dans les rochers proches jusqu’en 1920 (Job La poule)

  1. Pors Rollon ou Rolland

Dès le paléolithique  (vers -50 000 ans) cette anse alors éloignée de la mer est peuplée comme le rappellent les nombreuses pointes de flèches de silex et racloirs trouvés dans la falaise. Puis à l’époque Viking vers l’an 800 on remarque un atterrissage et peut être le nom nordique du roi viking Rollon. Des sources permettent également de faire le plein d’eau (aiguillades)   des navires de passage à l’abri des vents d’ouest. Actuellement le nom a été francisé en Rolland

Dans les années 30 la Princesse Olga Skouratoff, épouse Léderlin quitte Park ar Lann à Perros et se fait construire cette belle villa couverte de tuiles.

C’est aussi dans anse dite de Saint-pierre que la côte de granit rose s’arrête lorsque le magma se granit vient couvrir une dernière fois il y a 300 Millions d’années la roche cornéenne noire, vieille d’un milliard d’années. A cette époque le seul  continent issu du magma terrestre appelée Pangée est au sud de l’équateur.

 

  1. Le Ranolien

Hameau important dés le 15ème siècle, unique lien entre Perros et Ploumanach. Les troupes du Marchal d’Aumont laisseront une trace de leur passage avec la trouée des cavaliers (1594)

Aujourd’hui, c’est un village de vacances aussi important que Ploumanach en été.

De là un pittoresque parcours à travers la lande ramène au moulin à marée.

 

       La trouée des cavaliers

Si cette proposition de visite vous a plu, elle peut aussi se faire accompagné gratuitement par un guide de l’ARSSAT (association pour la sauvegarde des sites archéologiques du Trégor) tous les mercredi à 10h de juillet  et d’août  après réservation à l’office du tourisme de Perros-Guirec. tel 02 96 23 21 15

Départ de la pointe pen ar chrec’h (capitainerie, Maison du douanier Adelin) retour par la rue de la Fontaine