Suivant l’exemple du Souvenir Français de Trébeurden, celui de Trégastel-Perros a tenu à honorer les lieux de mémoires de la guerre de 14-18.
L’association Sites et patrimoine s’est associée à cette démarche en utilisant les recherches sur ce sujet de l’anniversaire de 14-18.
Après les tombes des poilus morts à Trégastel dans les hôpitaux militaires complémentaires, le Souvenir français a voulu honorer les lieux de convalescence des blessés envoyés à Trégastel par la pose de plaque commémoratives sur ces lieux historiques.
Les propriétaires actuels de ces lieux se sont prêtés avec attention à la réalisation de ces informations.
Nos deux associations les remercient de perpétuer le souvenir de ces lieux de mémoires sur leur édifice
RAPPEL: L’accueil des blessés à Trégastel
Après l’accueil des réfugiés, dès août 1914, l’’autre rôle et non des moindres que vont jouer les stations balnéaires dans la Grande guerre sera l’accueil des blessés du front. Le chiffre de 500 000 blessés admis en Bretagne pendant la durée de la guerre a souvent été avancé. Certains ont parlé de la douceur du climat breton propice à la convalescence en particulier des gazés.
Nous possédons le nombre des blessés ayant transité par Trébeurden (près de 3000). Trébeurden sera choisi pour son orientation face au sud dans le traitement des gazés, ce qui explique le grand nombre des décés et les tombes associées du cimetière.
( Trébeurden 61,Perros-Guirec 18 , La Clarté 4, Trégastel 2 ).
Quelques rares familles ont souhaité rapatrier les corps vers les lieux de naissance . c’est le cas à Trégastel pour le troisième mort un savoyard qui a rejoint son clocher(Clocher était aussi son nom!)
A Trégastel trois lieux sont choisis comme hôpitaux complémentaires :
-Hôpitaux complémentaires n°102 Castel Sainte-Anne 200 lits à partir de juillet 2015 et Hôtel de la mer 127 lits à partir d’octobre 2015 qui s’appellera HC 102 A
-Hôpital complémentaire n°113 Institut Foucher de Careil 235 lits à partir de mars 1916
A Trégastel le hasard ou l’attachement au patrimoine hôtelier veut que ces bâtiments chargés d’histoire soient pratiquement les seuls à avoir conservé leur fonction réceptive,entamée au XIX ème siècle.
En 2017 des héritiers belges ont trouvé des cartes postales du calvaire de Trégastel qui précisent que près d’une statue de Saint-Laurent deux Belges ont laissés leur nom gravé sur la plaque la plus proche . On peut en effet admettre que des blessés belges aient pu séjourner à la fondation Foucher de Careil et en convalescence monter jusqu’au Calvaire. Ces gravures existent bien sur deux plaques.
Commentaires des descendants belges:
Les deux hommes qui servirent dans le même 3ième régiment de ligne mais pas dans le même bataillon, se sont rencontrés à Trégastel et sont devenus amis étant originaires de la même ville.
Camille Menu
Maurice Valké
Leur séjour ensemble à Trégastel est possible du 11 octobre 1915 au 10 février 1916.
Comme Camille Menu connaissait déjà le calvaire, il a invité son copain Maurice valké pour y apporter leurs deux noms.
Le document ci-dessus disponible à la maison de la presse de Trégastel reprend l’histoire de ces évènements