Les journées européennes du patrimoine se sont déroulées le samedi 17 et 18 septembre 2022 (photo Trégor à la une)
A Trégastel samedi 17 septembre
-Ouverture du moulin à marée de 10h à 18h entrée libre.
-14h départ du parking du cimetière pour une visite guidée gratuite des Traouiero qui se terminera au Calvaire du bourg pour la fête des 150 ans du Calvaire (présentation du calvaire par Pierre-Antoine Vézin, avec chants ,poèmes de Marthe Vassalo et musique folklorique suivant le programme suivant:
L’ombre du prêcheur devant l’éternel en son temps François Xavier, aujourd’hui le maire Xavier Martin
Accompagné par Pierre Antoine Vézin et Marthe Vassalo dans leur prestation
Cliquer sur le lien suivant pour avoir la vidéo sonorisée
Dimanche 18 septembre
-Visites libres du moulin à marée de 10hà 17h
– visite guidée gratuite à 15h par Roger Le Doaré Président de Sites et patrimoine
VOUS TROUVEREZ CI DESSOUS LE TEXTE DE LA PRESENTATION de Pierre-Antoine Vézin
150° Anniversaire du Calvaire de Trégastel bourg :
Sa place dans l’histoire de l’ART
Deux réalisations de L’Abbé Bouget : le calvaire (1872) et l’école catholique (1873)
L’Abbé Bouget (1804-1877) : un homme de son époque
L’Abbé Bouget vécut au XIX° siècle et, bien évidemment, il a été marqué par son temps
Parmi les mouvements en cours dans cette période, le plus caractéristique, car il toucha toute l’Europe de l’ouest, est le romantisme
Mais comment définir ce mouvement si diffus. En regardant internet, nous apprenons que « Le Romantisme se caractérise par la dominance de la sensibilité, de l’émotion et de l’imagination » avec pour support :La spiritualité, la volonté de retrouver la liberté dans l’art : l’artiste romantique veut s’affranchir des règles contraignantes, l’engagement dans le combat politique, la recherche de la couleur locale, du pittoresque.
Il suffit de jeter un coup d’œil au calvaire pour s’apercevoir que l’on rentre immédiatement dans le vif du sujet.
L’œuvre de l’Abbé Bouget
L’Abbé Bouget fut Recteur dans la paroisse de Trégastel 1866 à 1877[1]. Durant toutes ces années, il fit de multiples réalisations dont quatre méritent notre attention :
- 1867-1868 – Rénovation de l’église du bourg, tout ne conservant son caractère et son style, l’Abbé Bouget fit une rénovation d’ampleur très réussie (1867-1868).
A son arrivée, l’église était sombre, sale et humide (Cf FM Luzel 1864). Cette réalisation a donc pour objectif de rendre l’église avenante et d’en améliorer la luminosité du bâtiment. Pour ce faire, il perça la face nord (le long de la route) et utilisa le blanc dans la décoration intérieure. L’on retrouve déjà une des caractéristiques du romantisme. En rendant l’église plus accueillante, il cherche à se rapprocher de la population.
A l’époque la côte était une population troglodyte. Pour élever leur âme, il rêva. De son rêve est née une statue qui n’avait aucun lien avec tout ce qui existait et qui se rapprochait le plus possible des us et mœurs des habitants du lieu.
Pour parfaire cette similitude, il créa sous les rochers (1870) un lieu troglodytique composé d’une petite chapelle (Coz-Ilis) et d’un dortoir pour les malades et nécessiteux (lieu de l’actuel aquarium)
Toujours en 1869, il reprit la décoration de Golgon en y installant une fresque de pur style romantique.
La scène représente ascension du Christ. Les anges, qui le portent, ont des têtes humaines représentant les enfants du catéchisme. Il rêve alors que tout ce joli monde, grâce à l’éducation reçue, rejoigne le paradis.
C’es son œuvre principale et c’est celle qui fait rentrer l’Abbé Bouget comme homme appartenant à l’esprit romantique. C’est donc cette réalisation que nous allons maintenant étudier.
Pourquoi un calvaire monumental à Trégastel bourg ?
En 1871, voilà 5 ans que L’Abbé Jean-Jacques Bouget est Recteur de la paroisse de Trégastel. Prêtre constructeur, il n’a pas chômé. Non content de toutes ces réalisations, il se crée deux nouveaux objectifs :
- faire vivre les habitants de Paroisse sur le regard de Dieu
- leur donner une bonne éducation chrétienne.
Pour que toute la population soit concernée, il fallait un monument dominant l’ensemble de la Paroisse. Alors, après réflexion, il décida, en 1871, de faire un calvaire monumental visible par tous.
C’est ce double objectif qui qui donna naissance au Calvaire monumental du Bourg.
Sa réalisation
- Le lieu
Vu l’objectif, c’est le point culminant de la Paroisse qui fut choisi. Ce lieu permettait au Calvaire d’être vu de toute la campagne environnante et de toute la côte et même les Sept-Îles. Cette caractéristique est souvent reportée dans les livres (Ex Ardouin-Dumazet, Voyage en France 1896)
- une œuvre romantique
Comme pour la statue du « Père Eternel », le calvaire a été construit sous la responsabilité de l’Abbé Bouget et de lui seul. Initiateur et responsable du projet, il en assure sa réalisation et de son financement. Il est libre d’en faire à sa guise
Fini les calvaires traditionnels. L’on s’affranchit, une nouvelle fois, de toutes les contraintes. Le calvaire : il l’assimile à un amas de rochers comme ceux présents sur nos côtes qu’il surmonte d’une Croix.C’est bien connu, sous tout amas de rochers, il y a un trou de homard. Ici, ce trou existe mais il est transformé en une chapelle dédiée, comme à son l’habitude, à ND de la Pitié » (voir chapelle construite à Landebaëron par exemple).
Commencé en février 1872, le calvaire fut béni le 15 août 1872 et la chapelle reçue sa dédicace le 8/12/1872. Une plaque, située dans la chapelle, rappelle cet évènement :
« Pie IX, heureusement régnant, SG Mrg David, évêque de St Brieuc et Tréguier,
Mission de Trégastel donnée par le RP Le Lorestier et Bleuven de la compagnie de Jésus
le 8 Décembre 1872.
JJ Bouget Recteur, Guil Cadic Vicaire, JM Kaedren maire, M le Coffen adjoint, Yves Kaudren Trésorier «
Rôle éducatif du Calvaire
Outre le regard de Dieu sur la commune, il fallait éduquer chrétiennement la population. Alors il imagina un chemin de prière en serpentin, bordée de statues (voir annexe 2) et de douze maximes éducatives, écrites en breton :
- Le laboureur croyant qui suit la loi de Dieu
Vaut mieux que les personnes bien savantes et orgueilleuses
Qui passent leur temps à regarder les étoiles et oublient Dieu et leur âme
- La bonne action cachée est la meilleure
-Il est un œil qui voit toutes choses
- Dressée et immobile, la Croix domine le tourbillon de l’Univers
-Que servira à l’homme de gagner l’Univers, s’il vient à perdre son âme
-Que Dieu allège nos souffrances comme celles de St Laurent sur le gril-quand il disait à son bourreau : « tourne moi et mange (de lui) »
- Il vaut mieux instruire le petit enfant que lui ramasser des richesses
- Les enfants de Dieu doivent toujours s’aimer comme des Frères
- Fais aujourd’hui le bien que tu pourras, demain peut-être tu mourras
- Les abeilles récoltent le miel, les pauvres les aumônes
- Donnez l’aumône au pauvre pour recevoir le miel au Ciel
- Deux échelles mènent les chrétiens de ce monde au Ciel
l’une l’aumône et la seconde la Prière »
Ce chemin de prière est orné de statues réalisées par les ateliers Yves Hernot (Lannion) Là encore, finis les Saints fondateurs de la Bretagne[2] pourtant annoncés au départ du projet, On ne peut être que surpris par la présence de St Isidore et de St François Xavier. St François Xavier (patron des prêcheurs) est là, pour inspirer les prédicateurs et St Isidore (patron des laboureurs) pour remercier les paysans de l’aide apportée lord de la construction du Calvaire.
Outre le chemin de prière le long du calvaire, il expliqua, par l’intermédiaire d’une plaque située dans la chapelle, la conduite à suivre en cas de naufrage (adieu les pilleurs d’épaves et naufrageurs).
cette plaque, hors du temps, est directement issue de son imagination. Elle est l’image de l’esprit de l’époque et, en particulier du romantisme de la littérature maritime du XIX° siècle
Plaque de conseils aux marins :
A l’intérieur de la chapelle, se trouve une plaque, écrite en français, de conseils aux marins. Son texte, mérite analyse.
- « Jeté par un naufrage sur les côtes inconnues, tout à coup vous apercevez une Croix sur un rocher »
. Il confirme donc son but de réaliser un monument visible de tous, et, en particulier, les marins. C’est donc cet esprit, identique à la statue du « Sauveur du Monde », qui le motive.
- « Vous êtes en pays d’amis : ici ce sont des chrétiens. Vous êtes Français il est vrai, et ils sont Espagnols, Allemands, Anglais peut-être ! Et qu’importe. N’êtes-vous pas de la grande famille de Jésus Christ ? »
L’Abbé souligne ici la nécessité d’aider tous les naufragés, même nos ennemis héréditaires les Anglais.
- « Ces étrangers vous reconnaîtrons pour frères, c’est vous qu’ils invitent par cette Croix. Ils ne vous ont jamais vu, cependant ils pleurent de joie en vous voyant sauvé du désert. »
Cette stèle est donc un rappel du respect des naufragés et de leur bien. Mais ce texte avait-il encore une utilité en 1872 ?
C’était l’époque où l’un des principaux thèmes de la littérature maritime était, romantisme oblige, les naufrageurs et les pilleurs d’épaves.
C’est Jacques Cambry qui nous en rappelle l’existence. Mais il en parle comme une légende ancienne presque oubliée. Dans sa description du Finistère (1794-95), il nous parle du piège des vaches avec des lanternes en ces termes :
« Dans les temps reculés, ils pendaient un fanal à la tête d’une vache pour attirer les vaisseaux éloignés, trompés par le mouvement de ces animaux et par ces feux qui croyaient pouvoir suivre ».
Très vite, avec l’esprit romantique, cette légende a été prise comme réalité et ce fut l’engouement. La description de la vache entravée a été reprise :
Par Marchangy en 1825 dans son livre « Tristan le Voyageur », et surtout Jules Michelet dans son livre « Tableau de France » (1833 »
Les deux textes, quasiment identiques, reprennent en l’enjolivant la forme de Jacques Cambry :
« C’est en effet, il y a là pis que les écueils, pis que la tempête. La nature est atroce, et ils semblent s’entendre. Dès que la mer leur jette un pauvre vaisseau, ils courent à la côte, hommes femmes enfants ; Ils tombent sur cette curée. N’espérez pas arrêter ces loups, ils pilleraient tranquillement sous le feu de la gendarmerie. Encore, s’ils attendaient toujours le naufrage, mais on assure qu’ils l’ont souvent préparé. Souvent, dit-on, une vache, promenant à ses cornes un fanal mouvant, a mené les vaisseaux sur les écueils. Dieu sait alors quelles scènes de nuit ! On en a vu qui, pour arracher une bague d’une femme qui se noyait, lui coupaient le doigt avec les dents. »
Après ces deux publications, de nombreux auteurs considèrent cette légende comme réalité.
L’Abbé Jean-Jacques Bouget est dans cet état d’esprit. Il veut lui aussi apporter sa pierre à l’édifice en rappelant aux populations leur devoir par l’évocation des principes décrits ci-dessus.
L’Abbé Jean-Jacques Bouget a-t-il été influencé par l’état d’esprit du moment ? La réponse est sans ambiguïté OUI ! Il reprend les thèmes chers au romantisme.
Remarque :
- La nécessité de sauver les victimes et protéger les biens est bien figée depuis l’édit Royal de Louis XIV sur la Marine publié en 1681 (D’aucuns parleront même du jugement d’Oléron du 12° siècle). Cette loi précise même que tout objet échoué, si l’on ne connaît pas le propriétaire, revient à l’Etat (Loi toujours en vigueur aujourd’hui). La récupération des bris relevait donc de la contrebande (voir commentaires). Quant aux naufrageurs utilisant des feux pour attirer leurs proies, leur existence même est aujourd’hui fortement remise en cause par les historiens. En 1870, il y a longtemps que l’on n’en voyait plus. (Jacques Combry G en 1795 parle de « temps reculés », C’est donc, pour lui, déjà une légende)
- Les romans maritimes de l’époque, en partant du témoignage de Jules Michelet, parlent souvent de l’utilisation de vaches entravées pour attirer les bateaux vers des récifs. Là, on rentre dans l’imaginaire cher à l’époque romantique.
Commentaires
En 1870, la ligne de Phares était achevée (Sept Iles -1832, Triagoz 1845, Ploumanac’h-1862), la ligne sémaphorique était opérationnelle (1861), la météorologie devenait fiable, les bateaux à moteur commençaient à apparaître. Toutes ces conditions faisaient :
- que la probabilité de faire naufrage avait fortement diminué.
- que les sémaphores étaient au courant des sinistres et l’envoi de gendarmes pour protéger les personnes et les biens était chose fréquente.
- Avant la révolution, les gardes-côtes avaient pour ordre de prévenir l’arrivée des bateaux ennemis par des feux. Les suivre était donc gage d’une arrivée musclée.
Sur ce point, Benjamin Jollivet d, dans sa Description des communes des Côtes du Nord, 1865, nous explique que la côte est sûre et que les Naufrageurs et pilleurs d’épaves sont d’un âge révolu :
« On a écrit que le droit de bris avait été difficilement abandonné sur cette côte sauvage et que des faits récents prouvaient que cette barbare coutume existait encore à Pleubian.
Si l’on veut dire que quelques malheureux détournent encore, de temps à autre, des épaves jetées çà et là sur la grève et qu’ils ne servent pas destinées à grossir la caisse des invalides de la marine, on est dans le vrai peut-être.
Mais il y a exagération à qualifier ces faits regrettables de sauvagerie et à présenter le droit exorbitant auquel tenaient tant les Souverains de Bretagne comme une coutume restée dans les habitudes et les mœurs du peuple. Aux onzième et douzième siècles, les Comtes et Barons n’avaient pas honte de dépouiller les naufragés ; le peuple, imitateur toujours exagéré des grands dans leurs excès, attirait souvent les navires sur des récifs par des manœuvres criminelles.
Aujourd’hui, toutes nos côtes sont hospitalières ; le naufragé n’a pas plus à craindre pour sa bourse ou pour sa vie ; si la mer lui a tout enlevé, la cabane même du pauvre s’ouvre pour le recevoir et le secourir. »
Les Phares – Léon Renard 1867
L’oubli de l’Abbé Jean-Jacques Bouget : le respect des noyés, mais là ce n’est plus un rêve.
La présence de noyés sur nos côtes était chose courante. Certains profitaient de l’occasion pour leur « faire les poches » et parfois même récupérer quelques vêtements. Bien sûr, cela était réprimandé, mais sans témoin,…
L’on ne peut regretter que l’Abbé Jean-Jacques Bouget n’ait pas souligné ce point (Voir le livre d’Emmanuelle Charpentier, « Le peuple du rivage, Le littoral nord de la Bretagne au 18° siècle ») qui, à cette époque, était encore d’actualité
Pour conclure
Par son style, ce monument semble sortir d’un rêve. Il ne fait référence à aucun modèle existant. Etant parfaitement atypique, il est l’image d’un rêve d’un homme et d’un homme seul. L’on est bien, ici, devant l’esprit romantique qui a tant marqué le XIX° siècle.
Mais, puisque nous rêvons, laissons la place à la poésie. Le calvaire n’a laissé personne d’indifférant. Certains, comme Charles Le Goffic, avait une aversion pour cette réalisation d’autres voyait en lui un rêve
En 1888, E Barrier dans un recueil de vers, intitulé «Souvenir d’un touriste Trégastel Ste Anne des rochers », nous décrit ses vacances. Tout y est décrit :le passage du facteur, les lannionais du dimanche, une cérémonie à la chapelle Ste Anne des rochers, ,… et, bien évidemment, avec ces deux quatrains, le Calvaire :
« Un lourd massif de rochers gris
Sur le roc à l’état nature
Forme un pittoresque calvaire
Le chemin domine le vallon
C’est l’œuvre d’un missionnaire
Ombragé, sauvage, profond :
Et de disciples attendris
Une suisse en Miniature »
Vers 1896, c’est un Trégastellois, Charles Barré, qui prend le relais. Outre son poème sur le calvaire (poème dédié à son frère), il le dessine. Son poème, inspiré de l’article de Gausseron (voir article générique), reprend son histoire, son financement . Nous vous en livrons, ici, quelques extraits
« Aujourd’hui, le Calvaire dresse
Vers l’azur ses détour secrets
Sa croix et ces saints que caresse
Une brise aux baisers discrets.
Car partout ce sombre lierre
Grimpe à l’assaut allégrement
Servant de mortier à la pierre,
Au vieux Calvaire d’ornement »…
De loin sur la côte Bretonne,
Du milieu des Ajoncs jaunis,
On l’aperçoit l’été, l’Automne,
Et l’Hiver. Les vieux saints bénis,
Dans leur niche et sur leur faîte
Du Calvaire à la grande Croix,
Prie au ciel les jours de fêtes
Sans qu’’on distingue nulle voix. »
Le Calvaire. Dessin de Charles Barré
Aimablement fourni par André le Person)
Le Calvaire aujourd’hui
Comme nous venons de voir, la statue dite du « Père Eternel » et le Calvaire du bourg sont des réalisations personnelles de l’Abbé Bouget (financement inclus), et donc, il en fait à sa guise.
A sa mort (13 mai 1877), il légua à la Paroisse ces deux réalisations. Le Conseil de fabrique[4] accepta le testament et pris en charge ces réalisations (le 1/7/1877 le Calvaire et en janvier 1878 le Père Eternel et les grottes attenantes).
En 1905, lors de la séparation de l’Eglise et l’Etat, le Calvaire devint une propriété de la commune.
Pour en faciliter son entretien, une demande de classement a donc été réalisée Cette demande aboutit, en février 2020, à l’inscription de ce calvaire à l’inventaire complémentaire des monuments historiques. Cette inscription est directement liée au caractère romantique de cet ouvrage.
Pierre Antoine VEZIN
Remerciements
L’association Site et patrimoine et son Président, Roger le Doaré
La Commune de Trégastel et en particulier, Bruno Lamer pour les photos
André Le Person pour sa documentation sur Charles Barré
La famille Bouget pour l’aide apportée à la documentation
Bibliographie sommaire (non exhaustive) :
SI de Trégastel, guide de 1928, Guide de 1952
Fureteur Breton, 1909, Le Calvaire de Trégastel, article de B-H Gausseron
Charles Barré poésie N° 47, « le calvaire de Trégastel
Charles Barré/ André Le Person « Eventail et Gerbe de plages bretonne des côtes lannionaises » (mars 2019).
Ce livre Guide de Charles Barré a fait l’objet d’une étude approfondie d’André Le Person
E Barrier : Souvenirs d’un touriste, Trégastel, Ste Anne des rochers – 1888
Jacques Cambry Voyage dans le Finistère –Version annoté par Dany Guillou-Brezit
PUR 2011
Emmanuelle Charpentier Le peuple du rivage, Le littoral nord de la Bretagne au 18° siècle
Presse Universitaire de Rennes – 2013
Benjamin Jollivet Description des Côtes du Nord
Réédition de l’édition de 1859
Louis-Antoine Marchangy Tristan le Voyageur 1825
Emanuel Mazé Trégastel, le passé retrouvé
Jules Michelet, Tableau de France 1833
Pierre Antoine Vezin Jean Jacques Bouget, un Abbé du Trégor, un compagnon du devoir
[1] Les autres paroisses servis par l’Abbé Bouget sont : St Quay-Perro s(1838-1844), Landebaeron(1845-1856), Tréglamus (1856-1862), Pluzunet (1862-64), St Agathon (1864-66)
[2] Les Saints fondateurs sont ; :St Pol, St Tugdual, St Brieuc, St Malo, St Patern St Samson et St Corentin
[3] En réalité, il y a six plaques en marbre dans la chapelle : outres les plaques liées à la dédicace et aux conseils aux marins, nous trouvons, une plaque avec une citation de Chateaubriand (extrait du « Génie du Christianisme », deux plaques sur l’intérêt de la prière, une plaque en breton qui reprend une phrase du livre « Imitation de Jésus Christ » (14-15° Siècle, sans auteur connu) qui indique que le salut vient de la croyance en Jésus sur la Croix.
[4] Le conseil de fabrique est l’entité qui avait, jusqu’en 1905, en charge la gestion économique des biens de la Paroisse