Il est revenu le temps des bougies

 

il y a 155ans, s’achevait dans le Trégor comme partout en France l’épidémie de choléra avant que ne commence la première guerre européenne celle de 1870.

Inutile de jouer les  Nostradamus mais plutôt de considérer notre vulnérabilité moderne quand  la fatigue d’un seul poste source local  d’électricité celui de Saint Quay Perros ramène soudain  pendant deux jours  15 000 foyers à 1870 avec la guerre d’Ukraine à notre porte. Nous avons pu compatir in situ  à la difficulté de vivre sans électricité donc sans chauffage et sans téléphone pendant une durée jamais ressentie  en hiver. Nous avons pu vérifier aussi combien ces petits blocs de béton qui nous semblaient si laids le long des routes étaient vitaux pour notre vie comme le gasoil qui coulait dans les veines de ces 130 groupes qui palliaient quelques jours à leur fonctionnement.

Nous avons pu comprendre  en deux jours combien notre vie courante était habituée à la Paix et combien il serait dur de vivre autrement comme les 40 millions d’Ukrainiens confrontés à ces conditions mais aussi à la mort.

Le difficile retour au XIXème siécle

Nous avons apprécier le degré de compétence et de professionnalisme d’Enedis confronté à une panne sans précédent.

Notre pays tient encore debout et nous les en remercions.

Mais nous pensons aussi à ceux  qui n’ont pas cette chance…