Parmi la contribution de Trégastel à la grande guerre, les 52 cénotaphes de Douaumont en granite des Traouiero
L’association sites et patrimoine s’associe à la municipalité de Trégastel et au Souvenir Français pour commémorer le souvenir du centenaire de l’Armistice de 1918.
Dans ce but elle a participé à la confection des panneaux rapportant l’odyssée des 58 Trégastellois morts pour la France
Les détails de l’exposition figure sur cette affiche.
Un livret sur l’histoire de ces soldats et marins est actuellement disponible au Point presse de Trégastel
Le 11 novembre 2018, beaucoup de pays comme la France célèbreront la fin de la première grande tragédie de l’histoire qu’est une guerre mondiale. Malgré les cérémonies annuelles, cet anniversaire sans témoin depuis la mort du dernier poilu tend à perdre de sa valeur mémorielle.
A Trégastel, comme souvent en Bretagne, le premier mémorial fut proposé aux familles par le recteur et apposé dans l’église paroissiale en l’année 1920 date de la première régularisation des morts de la Grande guerre. A partir de cette date, malgré l’inscription dans les états civils de la Mairie de nouveaux noms de disparus considérés Morts pour la France par jugement, aucune modification ne corrigea la liste des oubliés. En 1947 alors qu’une nouvelle guerre mondiale allongeait cette liste, on décida enfin d’ériger un monument aux enfants de Trégastel Morts pour la France.
L’autel du souvenir à l’église
A cette époque nul ne se soucia de vérifier, à quelques exceptions près, les régularisations faîtes en mairie depuis la création du premier autel du souvenir de 1920 et l’on conserva les mêmes noms.
A l’approche du centenaire de la fin des combats, un petit comité autour du Souvenir français et de Sites et patrimoine de Trégastel proposa à la municipalité de se pencher sur ces oublis.
Après plusieurs mois de recherches auprès des instances gouvernementales, il s’avère que la plupart des Trégastellois absents du monument aux morts avaient pour lieu de résidence une autre commune lorsqu’ils partirent pour la guerre et par conséquent honorés dans leur nouvelle commune. Un seul oubli serait donc à réparer en cet anniversaire.
Le nom de LE BALC’H Henri a été rajouté sur le monument aux morts
Le BALC’H Henry âge de 26 ans était né à Locarn. Inscrit maritime, il est engagé en aout 1914 comme fusilier marin comme nombre de Trégastellois pour aller dans les Flandres endiguer la poussée allemande vers la mer. Il meurt le 19 octobre 1914 à Dixmude comme beaucoup de ses compatriotes. C’est leur histoire que Charles le Goffic écrira dans son oeuvre DIXMUDE. Il sera inscrit par jugement : disparu dans ce combat dans l’état civil de Trégastel où sa famille réside alors vers 1920 après la création de l’autel du souvenir.Ce qui explique cet oubli.
Au fil de ces recherches nous avons découverts le parcours de ces 58 combattants et il nous a semblé intéressant de consigner pour la postérité leur engagement dans le contexte de l’époque dans un Trégastel loin du front mais plus impliqué qu’on a pu le penser dans les conséquences de ce conflit.
Cliquer sur les photos pour les agrandir
Autres documents également disponibles et récemment publiés:
Le manuscrit retrouvé de Charles Le Goffic souvent rédigé à Run Rouz en Trégastel
Ses deux œuvres majeures de 14-18 rééditées à l’occasion