Remise en état du lavoir de Kericourt par l’association Sites et patrimoine de Trégastel
Profitant du beau temps, quelques membres de l’association Sites et patrimoine de Trégastel ont entrepris le désenvasement du lavoir de Kericourt dans les Traouiero. Ce lavoir se situe au départ d’un parcours signalés de la vallée derrière le château d’eau. Moins connue que les autres, cette entrée permet un cheminement au sud de Tropéric sur un parcours en excellent état et moins fréquenté. Autorisé aux chevaux, il est aussi signalé comme diverticule du parcours du petit dragon vert Scorfel.
Le principal travail annuel réside dans le curage de l’écoulement du lavoir vers la vallée et le Kerougant afin d’empêcher le ravinement du sentier par le débordement incontrôlé du lavoir. Ce lavoir municipal fut utilisé jusqu’au début du XXème siècle par les habitants du quartier du Calvaire.
On dénombrait alors une vingtaine de lavoir plus ou moins municipaux sur la commune de TrégasteL
Lavoirs et fontaines de Trégastel au XIXème siècle
Pendant des siècles le linge était comme partout lavé à la main. Les particuliers utilisaient tous les points d’eau (si possible courante) pour cette tâche dévolue aux femmes. Certaines en avaient également fait un métier au XIXème siècle lorsque certaines familles plus aisées firent appel à leur service. L’ouverture des premiers hôtels balnéaires et pensions de famille allait durant la saison estivale décupler les besoins en laveuses.
On n’oubliera pas non plus le dévouement de toutes les bénévoles et les soeurs de Trégastel qui pendant la Guerre de 14-18 ont apporté leur aide à soigner et entretenir l’hygiène de tous les blessés français et belges des hôpitaux complémentaires de Trégastel, en lavant quelles que soient les conditions les draps souillésDe Castel Saint-Anne et de la fondation Foucher de Carel.
Le lavoir sur le Kerrougant dans les Traouiero
Le lavoir principal à Trégastel en 1905
La frontispice de la fontaine est encore visible aujourd’hui, à son emplacement initial au centre des congrès.
Une réhabilitation générale a été demandée par l’Association sites et patrimoine