Il y a 100 ans se terminait la bataille de Verdun qui laissera 130 000 morts sur le terrain. La guerre de 14-18 fera en tout des millions de morts dont 35 Trégastellois. Certains tués en 1916 dans le secteur de Verdun.
Au lendemain de l’armistice de 1918, l’évêque de Verdun Monseigneur Ginisty, arpente le champ de bataille. Saisi par ce qu’il voit, il ne peut concevoir qu’on abandonne « à la désolation ce désert peuplé de morts, jonché de cadavres desséchés ». Avec le soutien du général Valantin commandant la place et de la princesse de Polignac, veuve de guerre, il décide de lancer l’édification d’un sanctuaire destiné à recueillir les ossements épars des soldats. De 1919 à 1932, des fonds sont récoltés pour la construction de l’Ossuaire. 122 villes françaises font preuve de générosité, mais aussi 18 villes étrangères.
La chapelle provisoire
En 1925, le Canada apporte sa généreuse contribution, les Etats-Unis sont sollicités en 1928. L’Ossuaire de Douaumont est donc un monument national et international. La première pierre est posée en 1920 par Philippe Pétain. En 1927, a lieu la cérémonie solennelle du transfert des premiers cercueils d’ossements depuis la chapelle provisoire jusqu’au monument en construction. Enfin, le 7 août 1932 voit l’achèvement de l’Ossuaire inauguré par le président de la République Albert Lebrun et Philippe Pétain.
L’ossuaire aujourd’hui avec ses 16412 tombes supplémentaires ajoutées à l’ossuaire en 1929.
Parmi les villes française qui ont apporté leur contribution Trégastel va se manifester d’une façon particulière.